Election 2020

Dans une année, nous allons devoir vivre une nouvelle période électorale municipale.

La vie de notre commune est ainsi rythmée et gérée par les différentes personnes que nous élisons.

Bien que cette période approche, c’est un peu le calme plat : les européennes font ou vont faire toute l’actualité, laissant notre avenir de proximité au deuxième rang.

Avant d’aborder une nouvelle page de notre commune, il nous faut, peut-être, nous rappeler notre passé récent en la matière…

Remontons quatre mandats en arrière, nous constatons une évolution directement liée aux pouvoirs du maire et à sa personnalité.

Ainsi pour son premier mandat (celui que je qualifierais de collaboratif et d’apprentissage) le nouveau maire  avait bâti un programme avec  des groupes de travail où tous les membres de la nouvelle équipe (plus des sympathisants) avaient apporté leurs contributions. Il fut ainsi, à mon humble avis, une réussite.

Pour le deuxième mandat, le maire et son bureau municipal avaient assimilé bons nombres de rouages de la vie politique communale et sa préparation fut moins collégiale, basée principalement sur l’expérience acquise.

 Le déroulement en fut plus  cadré par le bureau municipal et plus particulièrement par le maire dont les délégations furent plus restreintes.

Quant au troisième mandat, le Maire, fort de ses connaissances politiques accrues et de l’absence de liste d’opposition, lança la campagne en voulant être le seul décisionnaire avec le président de la communauté de communes, reléguant ses colistiers aux rangs d’exécutants.

Certains d’entre eux ayant fait connaître leur mécontentement, le maire desserrera son étreinte, mais la resserrera sitôt les élections passées.

Seuls de rares adjoints garderont un peu d’autonomie.

Elu sénateur encours de mandats le maire se comporta en gouverneur, gérant la commune depuis Paris prenant conseils et exemples de ses collègues du sénat (absents de nos réalités).

Puis se rendant, quand même, compte de ses difficultés et des paroles de certains administrés, il décida de ne pas postuler pour un quatrième mandat. Mais il ne voulait pas pour autant lâcher ses pouvoirs qu’il croyait fermement détenir. Et c’est ainsi qu’il décida de nommer lui-même son dauphin ou devrais-je dire sa dauphine. En la matière, il s’est imagé que face aux lacunes que sa dauphine possédait (et qu’elle possède encore), elle lui demanderait de l’aide et lui confierait les dossiers d’envergures.

Quelle ne fût pas son erreur : une personne incompétente et nantie de pouvoirs ne délègue que très rarement, voire jamais. Elle aurait bien trop peur de se faire dépasser et ainsi perdre de son autorité.

C’est pourquoi  aujourd’hui, la commune n’est dirigée que par la technocratie, dont la mairesse s’est entourée.

« Comment pouvait-on confier une entreprise de plus de 120 personnes, ou son équivalent, à une personne qui n’a jamais eu de vie professionnelle dans cet environnement ? »

Et c’est au fait de l’avoir dénoncé que je dois d’avoir été exclu du poste d’adjoint avec la bénédiction des toutous du maire de l’époque.

 Ce furent aussi les raisons principales de ma candidature. Je ne pouvais pas laisser passer cela sous silence…

Alors l’année prochaine que va-t-il se passer …. ?

Je ne colporterai pas les bruits qui courent, mais quand je vois la mairesse de Beynost et le député s’immiscer dans les affaires communales de Miribel, je m’interroge …